merci, Ariane (Mnouchkine) de tes vœux pour 2014, ici ils font écho. Nous aussi, nous en sommes largement inspirés…
Chers amis,
Berlioz aime bien porter des projets, nous en avons plein la tête pour 2014. A vous aussi, nous vous souhaitons d’énormes chantiers ici, là. Notre expérience nous montre que rien n’est impossible, que peu de constructions peuvent nous résister tant que nous os(er)ons. Ces chantiers nourrissent une ambition, celle de la reconstruction de la démocratie et de la reconquête de nos espaces publics. Faisons en sorte qu’il ne nous soit pas confisqué. Que sur sa palissade, une fois les élections passées, ne soit pas apposé par nos élus ou par leurs techniciens « Chantier Interdit au Public ».
Depuis longtemps Berlioz se préoccupe de la chose publique, du vivre ensemble. Nous avons compris que la consultation ne suffit pas, qu’il nous faut être acteur de notre quotidien, de notre territoire. Nous sommes riches d’années d’expérience, d’exigence, de « faire ensemble ».
Les experts de notre quotidien c’est nous ! Déclarons nous aujourd’hui en 2014 responsables de tout.
Des hommes, des femmes, à Pau, Arudy, Zaragoza, Berlin… trouvent des réponses, imaginent, créent avec audace, confiance et humilité. Confrontons nos expériences, ouvrons nos lieux et continuons à faire liens.
Poursuivons nos expérimentations, collectivement, joyeusement, humainement, sans arrogance mais avec certitude.
Acceptons l’échec, celui qui nourrit l’expérience suivante.
Et surtout, disons à nos jeunes que le quartier est un de leur champ d’expérimentation ouvert sur le monde. Ils arrivent sur la terre quasiment au début d’une histoire et non pas sur une fin désenchantée. Que, cette terre leur appartient. Engageons nous pour les aider, les accompagner, les intégrer dans nos aventures afin qu’ils ne soient pas les rouages muets de cette mutation mais les inévitables auteurs de cette aventure excitante.
Le chantier est déjà ouvert, résistons et créons ou créons pour résister ensemble en 2014. Nous nous souhaitons ensemble, pour 2014, beaucoup de bonheurs.
Francoise Paugam
Daniel Hebting